ϟ A WINDOW TO THE PAST
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 The night is ours { SwagTeam

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Vida R. Grey
Vida R. Grey
TITANIUM You shoot me down, but I won't fall.
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ϟ LIEU : dans le parc avec les vrais ahaha.
MessageSujet: The night is ours { SwagTeam   The night is ours { SwagTeam EmptyMar 7 Mai - 8:59

The night is ours { SwagTeam 1367956483-tumblr-mhv3clhijp1r9ukf6o1-400-large


Petite soirée entre amis, une bonne habitude, qui ne se perd pas, et encore moins quand les beaux jours reviennent enfin sur Poudlard, après un hiver bien trop long.

Toute la troupe sortait du château et la discrétion de mise dans les couloirs à cause de ce vieux Picott était abandonnée dés qu'ils eurent mis un pied dans l'herbe du parc. Leurs bouteilles s'entrechoquaient avec bruit et ils dansèrent déjà à moitié tout en marchant vers leur " repère " . Non loin du saule cogneur et non loin de la forêt, il y avait cet endroit ou des sapins formaient presque un cercle entier, et les amis se cachaient là tellement de fois. Ils avaient presque un air de hippies comme ça, mais à y regarder de plus près, on pouvait voir qu'ils étaient loin d'être débraillés, ils avaient même cette classe... que beaucoup désiraient. Ils semblaient briller, ils auraient pu marcher à quatre pattes en vomissant tout l'alcool qu'ils avaient ingurgité, ils seraient restés admirés. Ils avaient ce charisme, cette aura. Ils étaient beaux et surtout, tous ensemble, ils unissaient une telle force , qu'ils semblaient invincibles, bien sûr ils n'étaient pas toujours inséparables, ils s'engueulaient souvent, le lien était différent d'une personne à une autre, mais ils ne se quittaient pas, c'était comme ça, l'un ou l'autre pouvait être en froid avec la moitié du groupe, il répondait tout de même toujours présent à leurs réunions.

Ils se donnaient courage et force. Certains entre eux n'étaient pas plus amis que cela. Mais ils appartenaient à un groupe. Un leader? Si vous demandiez à Vida, elle répondrait qu'il n'y en a pas vraiment, mais la vision de chacun pouvait différer. Ils savaient juste... qu'ils ne faisaient qu'un. Et ça les rendait fiers.

L'ancienne radio moldue ensorcelée commença à diffuser sa musique dés que Vida l'eut posée dans l'herbe. Elle regarda les autres, et la soirée commençait. D'un moral assez bas en ce moment, elle avait déjà commencé à boire dans son dortoir et tous purent le voir, son sourire trop vicieux, qu'elle n'avait pas sobre, ses yeux en feu, et son attitude complètement désinvolte. Elle se colla à Sirius et commença une danse que l'on aurait pu considérer comme très peu innocente, mais Vida ne réfléchissait pas, aucune ambiguïté, Ariana le savait.






Dernière édition par Vida R. Grey le Lun 27 Mai - 6:05, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: The night is ours { SwagTeam   The night is ours { SwagTeam EmptyMer 8 Mai - 9:36



the night is ours


Vous savez, ce sentiment que rien ne dure ? Que tout est éphémère, que tout est voué à une fin un jour ou l’autre. Que peu importe les efforts qu’on peut faire, toutes les choses, inexorablement, prendront fin un jour. Que ce soit l’amour, le bonheur, la richesse, le malheur même. Que tout passe, que rien ne reste. Que personne ne reste.
C’est un sentiment qu’Ava ressentait souvent. Parce que dans sa vie, malgré le fait qu’elle n’ait même pas 20 ans, peu de choses, en réalité, avaient duré. Et peut-être aussi, parce qu’elle était réaliste. Alors elle s’appliquait à toujours bien faire les choses, pour qu’elles durent, un peu plus longtemps. Ses bonnes notes, et la plupart des relations qu’elle entretenait avec les gens ; ce qui la conduisait souvent à porter une sorte de masque, curieux mélange d’hypocrisie – pas vraiment méchante, juste pas vraiment sincère – et d’angoisse. D’angoisse d’être abandonnée une nouvelle fois. Deux fois avaient largement suffit.

Et pourtant, ce sentiment, elle ne le ressentait pas, ou quasiment jamais, en présence de sa bande d’amis. Peut-être qu’une partie d’elle savait qu’après Poudlard, leurs relations ne seraient plus les mêmes, mais elle était intimement convaincue qu’ils seraient toujours amis, et qu’ils pourraient toujours compter les uns sur les autres. Alors elle faisait taire cette partie rabat-joie d’elle-même et s’accordait, de temps en temps, un peu de répit, et de l’insouciance dont elle ne faisait pas assez preuve à son goût, pour une fille de seize ans.

Aussi loin que remontaient ses souvenirs de la petite bande, elle s’était toujours bien entendu avec tous ses membres. Pas de la même manière, mais ils avaient tous, au fil des ans, tissé des liens, et on voyait rarement Ava sans un des autres au moins. En leur présence, Ava pouvait se sentir elle-même. Pas besoin de porter ce stupide masque pour les apparences, parce qu’elle se fichait des apparences quand elle était en leur compagnie. Elle ne se sentait pas jugée, et ne les jugeait pas. Ils étaient comme ils étaient, elle ne les aurait changés pour rien au monde. C’est ça qu’elle aimait à propos de leur bande, ils étaient naturels. Ils se disaient les choses comme ils les pensaient, ils n’étaient jamais hypocrites ou blessants entre eux, parce que tous savaient à quel point ils s’aimaient, et à quel point ils étaient importants les uns aux autres. En les voyant faire les cons – parce que c’étaient quand même ce qu’ils faisaient la plupart du temps – les gens se seraient imaginé une bande d’adolescents populaires mais qui ne s’aiment pas réellement, qui ne font que prétendre. Et c’était tout l’inverse ; du moins pour Ava.

Bien sûr qu’ils avaient d’autres amis… Mais ce n’était pas pareil. Ava ne se sentait jamais aussi bien que quand elle était avec eux – eux, à vrai dire, se résumaient plutôt à toute une tripotée de filles, et un garçon… pauvre enfant – et pour elle, le meilleur endroit du monde était où ils étaient. Parce qu’elle les aimait, qu’ils étaient sa seule famille. La seule famille qu’elle connaissait encore. Et dans une famille, quoi de plus important que les réunions de famille ?

Pour la plupart, les réunions de familles sont des concours à qui sera le plus faux-cul, et qui reprendra le plus de bœuf bourguignon – en Angleterre, de rosbif à la gelée à la menthe. Pour leur team, c’était plutôt à qui irait le plus loin, et à qui reprendrait le plus d’alcool.

Présentement, ils venaient de se faufiler hors de leur dortoir respectif, avec une discrétion qui aurait fait pâlir d’envie beaucoup des gens qui les dévisageaient jalousement quand ils étaient tous ensemble, à rigoler et à bavarder, dans l’herbe du parc ou dans les couloirs ; et avaient couru dans le parc entourant le château. De jour, Ava passait beaucoup de temps à l’admirer, parce que c’était une très belle bâtisse, et elle se savait extrêmement chanceuse de pouvoir passer sept années de sa vie en ce lieu de prestige, qui seraient sans doute les plus belles de toutes. Mais la nuit, honnêtement, elle s’en foutait.

Arrivés à leur QG secret, une sorte de clairière près de la forêt, Ava se laissa tomber dans l’herbe. Elle était pieds nus, pour faire moins de bruit, et ressemblait plus à une diseuse de bonne aventure qu’à une première de la classe en sixième année, qui plus est à Serdaigle… Tant pis. Elle avait fermé ses yeux, mais les rouvrit lorsque la radio amenée par Vida commença à diffuser sa musique dans le silence de la nuit – entrecoupé par le bruit des bouteilles qui se tapent les unes aux autres. Si son amie était déjà bien alcoolisée, elle en revanche était encore pleinement consciente… Ca devait cesser.

Elle attrapa la première bouteille qui lui tomba sous la main, fit sauter son bouchon et en but une grande gorgée… Et le liquide ne tarda pas à faire son effet. Certainement encore un mélange trafiqué par leurs soins pour oublier ses problèmes du quotidien plus vite. Et aussi le ridicule.

Déjà, Ava était ses pieds, et s’était mise à danser dans un rythme endiablé, en passant deux doigts devant ses yeux, en se claquant les fesses (Claude François, un chanteur français Moldu, était très en vogue à cette époque) et en faisant des "grrrr" de tigresse. Le signe que la fête commençait. Et même si elle aussi était vouée à se finir, dans quelques heures, comme, au final, toutes les choses ; Ava n’était plus en état de délibérer sur la question.

« Vous avez apporté vos serviettes ? »


Dernière édition par Ava G. Beresford le Sam 1 Juin - 9:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: The night is ours { SwagTeam   The night is ours { SwagTeam EmptyJeu 9 Mai - 5:35



Il y avait trop de clubs, pas assez de temps, trop d’inscriptions et des salles à tous les étages. Si cela ne tenait qu’à Fizzy, elle aurait supprimé la moitié des clubs – qui, dans Poudlard, jouait aux échecs ? A part les ringards et les intellos, qui pouvaient très bien y jouer entre eux dans la salle commune de Serdaigle, parce qu’il ne fallait pas se leurrer, c’était eux qui participeraient à ce foutu club.
Bon. Dans un sens, ça ne tenait qu’à elle. Clairement, si elle l’avait voulu et décidé, le club d’échecs (ou ceux dont elle jugeait l’utilité… discutable) aurait pu être supprimé et même n’avoir jamais vu le jour. Les problèmes étaient là : premièrement, elle tenait à sa réputation de prof-pas-vraiment-prof cool. Celle à qui on pouvait parler, celle à qui on pouvait demander des avis sur des fringues ou des heures de sorties le soir pour ne pas se faire chopper par Picott, ou même celle à qui on demandait des estimations du nombre d’heures de retenue qu’on allait prendre en fonction de la plaisanterie que l’on préparait – James Potter, douze ans et un regard débordant d’innocence « Admettons que des élèves saupoudrent toutes les chaises d’une salle de classe de poil à gratter, à votre avis Miss Sidney, quelles seraient les conséquences ? Mais juste pour me renseigner, pas vrai, je ne me permettrai pas… » … Naïf garçon. A l’époque. Bref, Fizzy aimait l’idée qu’on la considère comme la nana cool parmi les adultes, et puis qui l’inviterait à partager un verre de Whisky Pur Feu dans la forêt interdite si elle interdisait à ses élèves chéris de faire ce qu’ils voulaient ? Personne. Et puis, deuxièmement… Elle ne savait pas dire non. Un sourire intimidé, un regard censé apitoyer et bam, Fizzy tombait dans le panneau comme débutante. Ou alors, la jolie brune aimait bien le faire croire – le résultat était là, il y avait trop de clubs et elle avait trop de travail, et c’était ennuyeux. Surtout pour un soir comme celui-là.
Elle était supposée travailler, répartir sagement chaque salle de classe à un club, désigner à quelles dates ces dernières étaient disponible afin que lesdits clubs se réunissent, et faire une liste des noms déjà inscrits dans chaque club, tout en préparant les affiches à épingler sur les panneaux pour que les nouveaux puissent s’inscrire à leur tour. Elle était supposée le faire.
Il avait suffit d’un hibou de la part de Vida (quelque chose comme « ramène-toi ma grosse, fiesta toniiiight ») et elle avait sauté de sa chaise, sourit stupidement à Moutarde, le chat noir allongé sur le dos et qui la regardait d’un air ahuri en agitant avec ennui ses pattes en l’air. Un coup d’œil dans ses placards avaient suffit : des fringues propres – quand même, une bouteille choppée dans sa réserve personnelle, une paire de lunettes qui lui donnaient l’air sérieux quand elle croisait d’autres professeurs ou pire, Picott, et elle était prête. Son sac sur l’épaule, elle n’avait plus qu’à rejoindre ses amis (ses élèves, voyons, ses élèves) et à déclarer d’un ton sévère à quiconque croisait son chemin qu’elle avait « des affaires en cours, qui ne vous regardent absolument pas. »

C’était marrant. Ca lui donnait vaguement l’impression d’être une de ces vieilles qui se prenaient encore pour une jeune à faire la fiesta avec des élèves, mais, une fois passée au-dessus de ça… C’était marrant, ouais. Et puis, elle avait vingt-quatre ans, ils en avaient dix-sept (enfin, la plupart) et elle n’était pas si vieille et elle avait douze ans dans sa tête et pitié, qu’on ne lui dise plus jamais qu’elle avait passé l’âge pour ces sottises. L’avantage, c’était qu’elle n’était pas la seule vieille dans cette situation, merci Merlin. Enfin, merci Léo, surtout. C’est avec un sourire de conspiratrice qu’elle accueillit sa rousse de copine, étouffant le « cling ! » sonore de la bouteille au fond de sac avec une toux discrète, et qu’elles rejoignirent la petite bande. Si au départ, traîner avec des profs devait leur paraître… Original, ils avaient dû s’y habituer. Avec le temps. Et la mentalité desdites profs.
Aucune honte dans l’esprit de Fizzy quand elle rejoignit le groupe dans leur QG, aucun remord en considérant l’état déjà bien avancé de Vida qui avait l’air de s’être fait sa petite fiesta toute seule au fond de son lit avant de venir. Tant qu’elle ne vomissait pas ses tripes sur les chaussures de Sirius, tout allait bien. … Enfin, théoriquement. Une bouteille se retrouva au creux de sa main avant qu’elle ne puisse réagir, et elle remercia Léo d’un regard avant de l’ouvrir lentement, examinant la petite bande avec un sourire qui s’étala paresseusement sur son visage. Cela faisait longtemps, eux tous, qu’ils ne s’étaient pas retrouvés et elle avait combien cela lui semblait… bien, d’être avec eux. C’était naturel, juste eux sans le reste du monde.

Au départ, elle observa en buvant le contenu de sa bouteille, lentement. Ava qui dansait d’une façon ridicule, lui tirant des éclats de rire qu’elle contenait de moins en moins. Vida, collée à Sirius, et les autres tout autour. Et le ciel qui s’assombrissait de minute en minute. Elle était bien, cela la frappa, et elle se laissa tomber, assise dans l’herbe sans se soucier du fait qu’un peu de liquide de sa bouteille s’était renversé sur sa main. Lorsque celle-ci fut vidée, par automatisme, elle sortit une de ses cigarettes moldues et l’alluma avec le vieux briquet de sa mère, s’attendant presque aux regards amusés auxquels elle était habituée – oui, sa baguette pouvait allumer une cigarette, oui, elle le savait, oui, allez-vous faire foutre. Elle tira lentement sur la cigarette, laissant le goût âcre s’imprimer sur son palais avant de relâcher la fumée en douceur, en direction de Léo, à qui elle balança une nouvelle bouteille.

Toi aussi, tu devais bosser, à la base ? souffla-t-elle innocemment à la rousse.

Il lui arrivait de se demander comment elles avaient fait pour ne pas se faire virer, depuis le temps.

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Jezebel Tattler
Jezebel Tattler
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MessageSujet: Re: The night is ours { SwagTeam   The night is ours { SwagTeam EmptyDim 12 Mai - 6:16



Sa journée a été totalement merdique. Du genre, vraiment merdique. Personne n'est venu la voir aujourd'hui. Vraiment personne. Même pas pour une bouteille de vodka, un peu de weed ou quelques pilules. Si les autres professeurs savaient quels genre de services elle rend aux élèves, elle ne serait plus là depuis longtemps. Heureusement, la plupart de ces petits couillons ont compris que si elle n'est plus là, adieu l'alcool et les joints, ils essayent donc d'être les plus discrets possible. Elle est une conseillère d'orientation indigne, elle le sait. La plupart des élèves viennent la voir pour lui acheter des trucs, et les rares personnes qui viennent pour lui demander de réels conseils ne sont jamais, eh bien... très bien conseillés. Quoi, ce sont leurs problèmes, pas les siens ! Qu'ils se démerdent un peu tous seuls, ça les aidera dans la vie. Et si une foutue gamine de seize ans se retrouve enceinte, elle ne pourra s'en prendre qu'à elle même. Elle n'avait pas qu'à coucher à droit à gauche, voilà tout.

Quand Fizzy vient la chercher pour la soirée dans le parc, elle croit mourir de joie. Elle s'est réellement fait chier toute la journée dans son bureau. « Tu me sauves. Sérieux, je t'ai jamais autant aimé. » Elles partirent donc ensemble vers le parc, Léo ayant pris le nécessaire pour la soirée avant que son amie de toujours vienne la chercher. Et par nécessaire, vous voyez ce que je veux dire, n'est-ce pas ? Une fois arrivées au lieu du rendez-vous, elle peut voir que certaines -je ne vise personne- sont déjà bien parties pour finir totalement mortes à vomir leurs tripes dans l'herbe. « Les gaaaaaaaars ! J'ai des pilules magiques ! » Quoi ? Ayez un peu pitié, la pauvre ne peut pas boire -ancienne alcoolique ma gueule- elle fait donc comme elle peut pour s'amuser. Et les pilules sont plutôt un bon moyen d'être totalement déchirée et très vite. « Toi aussi, tu devais bosser, à la base ? » « Tu parles, j'ai jamais eu une journée aussi merdique. J'ai vu personne. » Et sur cette triste déclaration, elle prend sa première pilule de la soirée. Merde, c'est que c'est bon ces conneries là. Elle voit Ava un peu plus loin danser... spécialement, va-t-on dire et lui fait donc signe. « JE TE VEUX JEAN-PIERRE, PRENDS MOI MAINTENANT. »





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Anonymous
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MessageSujet: Re: The night is ours { SwagTeam   The night is ours { SwagTeam EmptyMar 14 Mai - 2:45

The night is ours { SwagTeam Tumblr_mmr7dl0MQQ1qc5p6yo3_500

Une soirée avec ses meilleurs amis, que rêver de mieux? Cloud en avait réellement besoin en ces temps sombres. Elle était dans cette période de la vie où l'on tente de se remettre en question, de s'améliorer et de faire face à tout ce que l'on a en vain essayé de refouler. Le poids dans son cœur était lourd, trop lourd, mais elle n'avait pas l'intention d'abandonner. Elle était au contraire plus déterminée que jamais, et avait ce profond besoin de sentir la vie couler dans ses tripes à chaque pas qu'elle faisait.

Les voyages lui manquaient terriblement. Cette école était merveilleuse, et les aventures qu'elle y vivait l'étaient encore plus. Mais ce n'était pas grand chose comparé à ce foyer qu'elle n'avait jamais réussi à quitter, que son âme et son cœur ne parvenaient pas à oublier, son grand bateau qui voguait sur les flots, infatigable, et toujours là quand il fallait repartir.. et que dire de toutes les contrées qu'elle avait visité, qu'elle avait aimé profondément, qu'elle avait parfois haï mais qui restaient toujours dans sa mémoire comme des souvenirs dont elle ne pourrait se passer. Elle avait peur.. peur de ne jamais plus connaitre cette intense sensation de liberté, peur de ne plus jamais voyager. Et si elle était vouée à rester toute sa vie en Angleterre? Et si, une fois qu'elle aurait quitté Poudlard, sa vie s'arrêtait? Car Poudlard, c'était maintenant sa maison, un endroit où elle se sentait bien. Mais cela restait parfois une prison, avec des murs, des interdictions, des foutues règles qu'elle n'avait pas envie de respecter.

Elle ne voulait en faire qu'à sa tête, et particulièrement en ce moment. Alors ce soir, elle allait s'amuser ! Tout oublier, pour un soir, pour une nuit. Quitter les méandres de ses pensées sombres et profondes, oublier les cours et les devoirs, oublier ces murs qui l'encerclaient, et vivre.

C'est donc avec un sourire magnifique aux lèvres que la jeune blonde marchait aux côtés de sa petite bande adorée, essayant de faire le moins de bruit possible pour ne pas s'attirer les foudres de Picott. Et lorsqu'enfin ils furent sortis, et que l'air frais du soir leur fouetta le visage, Cloud respira. C'était ça, la liberté. Pas besoin de parcourir des milliers de kilomètres pour avoir l'impression de s'envoler.

Ils se dirigèrent vers leur repère, leur endroit à eux. Une sorte de clairière entourée de sapins imposants, un endroit où ils se sentaient à l'abri, seuls au monde. En regardant chacun de ses amis tour à tour, elle se dit que jamais elle ne voudrait les quitter. Ils étaient un pilier très important de sa vie. Elle aimait chacun d'eux d'une façon différente, et parfois les conflits éclataient, l'ambiance entre eux devenaient électrique, mais ils s'aimaient tous à la folie. Cloud ne pouvait vivre sans eux, chacun lui apportait quelque chose d'incroyable, la rendait meilleure, lui donnait envie de continuer malgré les difficultés. Oui.. ensemble, ils ne formaient qu'une seule et unique personne, une force incroyable. Et ça, ça n'avait pas de prix.

La jeune fille s'assit dans l'herbe et scruta les étoiles un moment, se prenant à rêver, rêver, rêver.. jusqu'à ce que Vida, déjà bien éméchée, entame une danse avec Sirius et qu'Ava, sa meilleure amie, se prenne également au jeu. Que la fête commence !


« Vous avez apporté vos serviettes ? »
« Et comment ! »

Sur ces mots, elle rejoignit son amie et lui piqua sa bouteille, buvant une grande gorgée. Le liquide lui brûla agréablement la gorge, et déjà elle sentait toute la pression la quitter, elle se sentait plus légère.

« Les gaaaaaaaars ! J'ai des pilules magiques ! »

Et alors ça ! C'était génial. Le clou du spectacle ! Cette nuit, elle allait tout oublier, et ne s'imposer aucune règle, aucune limite.

« Fais tourneeeer ! Putain ce que c'est bon d'être ici ! »
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MessageSujet: Re: The night is ours { SwagTeam   The night is ours { SwagTeam EmptyMer 15 Mai - 5:32

Ils s'étaient mis d'accord le matin même. Leurs rendez-vous n'étaient jamais fixés à l'avance, ils n'avaient pas besoin de ça. Il suffisait d'un regard, d'un hochement de tête, et ils savaient. Ils savaient que la nuit à venir serait une des meilleurs de leur vie. Parce qu'ensemble, tout devenait possible. Ils étaient ce que certains trouvaient en une seule et même personne. Un meilleur ami, une épaule, un autre souffle. Seulement, eux, ils étaient sept. Sept âmes réunies autours du feu dès qu'ils en avaient l'occasion. Sept âmes liées par l'amitié ou la haine, cela dépendait des jours. Mais l'amour se mêle facilement à la haine, bien que le premier sentiment émanent le plus souvent de leur corps. C'était beau et grand, invincible. Admirés de tous, mais craints aussi. Ils étaient comme liées par un pacte invisible, les soudant, les maintenant ensemble, toujours. Quoi qu'il advienne.
Ariana quitta la salle commune en compagnie d'Ava, aussi délicates et silencieuse qu'un simple battement d'aile. Ariana passa son bras sous celui de son amie. Elle était dans un de ses bons jours, ceux qui se faisaient rare. Le sourire qui se dessinait sur son visage devenait précieux pour son entourage car depuis peu, il avait disparut. Non, sa peau de porcelaine ne trahissait plus aucune émotion, que ce soit la joie, la peine, la douleur. Elle restait impassible. Mais pas ce soir. Pas avec eux. Elle s'en sentait incapable. Car un seul regard avait suffit pour la faire sourire le matin-même. Celui de Vida, à l'autre bout de la grande salle, assise aux côté de Cloud et Sirius. Elle avait ensuite lancé ce regard à Ava, qui l'avait lancé au reste du groupe. Et maintenant, les deux serdaigles se dirigeaient silencieusement vers la cour du château, là où elles croiseraient les autres. Et ça ne rata pas. Ils se dirigeaient à présent tous les sept vers le parc. À mi-parcours, Ariana s'arrêta pour enlever les chaussures qu'elle avait enfiler en partant. La douceur de l'herbe sur ses pieds la fit frémir un instant. C'était si bon, si rare, ce bien-être évasif, ce bonheur soudain, et son sourire s'élargit. Le vent, doux ce mois-ci, traversait ses jambes nues. Elle était sûrement vouée à un rhume dès le lendemain, mais le bonheur de remettre un short avait été plus fort quels sagesse de penser qu'il ne faisait encore que quinze degrés. Sans attendre, elle rejoint le groupe qui s'était avancé et s'assoit entre les membres. Sans attendre, elle attrape une des bouteilles qui était posée au centre du cercle et l'ouvre d'une main experte. Elle avait réellement besoin de s'évader, de tout oublié. Vraiment tout. « Les gaaaaaaaars ! J'ai des pilules magiques ! » Les yeux d'Ariana s'éclairèrent. C'était parfait. « Baleeeence ! » Léo en avala une avant de faire passer le petit sachet qui contenait le dangereux délice. Ariana en sort deux, une pour elle et une pour Cloud. Elle lui tend et, au goulot, elle l’avale avec une bonne gorgée de vin. Sa tête, qui commençait à tourner légèrement, allait u rythme de la musique, alors qu’elle regardait les danseurs faire leur spectacle. Ils étaient ridicules, mais son rire cristallin traversa enfin l’air pur de la nuit. C’était si bon d’être ici. Avec eux.
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Vida R. Grey
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MessageSujet: Re: The night is ours { SwagTeam   The night is ours { SwagTeam EmptyLun 27 Mai - 6:15


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- J'ai ma serviette !!!!

Vida hurla presque dans la pénombre du parc, ce qui fit éclater de rire ses amis. Trop d'entrain pour cette chanson ridicule, seule Ava pouvait la comprendre à ce sujet. Elle lâcha de surcroit un " youhou ", repoussa Sirius sans s'en rendre compte et se mit à faire tournoyer son bras comme une.. limitée, et ça la faisait beaucoup rire, comme d'habitude.

Il était vrai... qu'au bout d'un moment, ça faisait mal au bras, et elle n'était plus que seule à s'amuser de la chanson qu'elle chantait très faussement, elle éclatait de rire en fixant les autres mais ils ne lui lancèrent que des regards amusés ou compatissants, comme d'habitude là aussi. Son bras retomba mollement, lâchant la serviette et elle s'assit dans l'herbe, la tête lui tournant. Des pilules? Il ne valait mieux pas, déjà bien déchirée la Gryffondor, elle pouffait de rire toute seule en fixant ses pieds nus, elle ne se souvenait pas avoir retiré ses chaussures.

Cela leur faisait tellement bien de se retrouver tous ce soir là. Ils le savaient, chacun avait ou avait eu récemment une période assez difficile et il y avait un petit moment qu'ils n'avaient pu partager l'un de ces moments privilégiés ensemble. Tout semblait aller mieux. Ils se sentaient.. portés, par les autres. Ils étaient là et la vie continuait, et ils en étaient la preuve, car eux aussi, se battaient. Alors... Vida les fixait à présent d'un regard tendre, un à un sans qu'ils ne la voient, trop occupés. Elle le savait qu'elle était ridicule, comme à chaque fois qu'elle buvait trop, mais s'en fichait. Ils ne la jugeaient pas, et qui sait, peut être qu'ils seraient encore plus ridicules d'ici une heure.

Et d'un coup, sans savoir pourquoi, elle avait envie de pleurer. C'était des larmes de tristesse, mais des pleurs positifs. Ils étaient là, ils l'aimaient, elles pouvaient tout leur dire et tout leur montrer, alors pourquoi n'arrivait-elle pas à tout leur dire, à ce libérer du poids de son récent vécu? Elle avait tellement besoin qu'ils la prennent dans ses bras. Mais elle ne disait rien, elle ravala ses larmes et fixa leurs sourires. Ils étaient tellement beaux, elle était tellement fière de chacun d'eux. Fière, que comme elle, il se force à se lever chaque matin et continue d'avancer, peu importe si la vie leur barrait le passage à chaque instant, comme pour elle. Alors elle souriait, l'air ridicule, mais ses pensées ne l'étaient pas. Elle aurait aimé relâcher la pression mais elle gardait son rôle. Vida, celle qui amuse ses amis. Celle qui ne craint pas d'être absurde, celle qui essaye de rire de tout. Elle ne pouvait pas abandonner ce rôle, elle ne pouvait pas arrêter ses blagues complètement stupides et ces remarques manquant cruellement de classe. Il n'y avait qu'avec eux qu'elle était ainsi mais ne pouvait les laisser... ne pouvait, faire quoi que ce soit qui leur retirait une infime partie de bonheur. Elle soupira, les yeux humides, sans pourtant qu'il n'y ait aucune larme sur ses joues, et elle attrapa une bouteille qui trainait par là, amena le goulot à ses lèvres et bu, longuement, il fallait que la tête lui tourne un peu plus.


- Il est ou le boursin ! J'ai la dalle moi !
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MessageSujet: Re: The night is ours { SwagTeam   The night is ours { SwagTeam EmptySam 1 Juin - 9:15

Un tube est un tube. Une musique qui peut traverser les époques, en suscitant toujours chez ses auditeurs le même sentiment d’excitation, de respect, d’admiration même, parfois des sensations encore plus fortes. Un tube est une musique qui, même trente ans après sa sortie, même cinquante ans après sa sortie, fera toujours danser les gens de la même manière effrénée, comme si leur vie en dépendait, ou comme si c’était le dernier jour de leur vie, et qu’il fallait tout donner, selon le point de vue. Un tube est une musique que l’on citera toujours lorsque l’on évoque des temps passés, un tube mérite sa place dans l’Encyclopédie, parce que, pour finir, un tube est un classique.
Et cette chanson entraînante qu’Ava venait de se mettre à chanter sauvagement était en passe de devenir un tube. « Eeeeet on fait tourner les serviettes ! Comme des petites gi-rouettes ! Ca fait du vent dans les cou-ettes, c’est chouette, c’est chouette, ça fait tourner la têêêête ! » Tout en agitant la serviette en papier qu’elle avait volé au réfectoire quelques heures plus tôt, elle partageait ainsi la vedette avec Vida, sa fidèle Vida, faisant tourner la tête à leurs autres amis, restés eux au sol.

Ou peut-être étaient-ce les pilules amenées par Léopoldine qui leur faisaient tourner la tête. Malgré son poste considéré comme sérieux et responsable dans l’établissement, considéré lui-même comme respectable et comme une référence parmi les écoles de magie, Léopoldine était toujours celle qui fournissait les autres en pilules en tout genre. Il y en avait pour tous les goûts : des rouges, des vertes, des bleues, des jaunes, des qui changeaient de couleurs, des qui étaient transparentes, d’autres à moitié visqueuses, d’autres franchement molles. En général, Ava essayait de ne pas en abuser, tant le souvenir de sa première expérience avec les cachets de Léopoldine l’avait marquée.
De la nuit qu’elle avait passé, elle ne s’en souvenait pas, en revanche, ce dont elle se rappelait, c’était de s’être réveillée allongée sur la table des Professeurs dans la Grande Salle, vêtue d’une robe de chambre qui appartenait à un certain Jared Bushell, selon le nom sur l’étiquette, ainsi que de bottes de pluie avec des têtes de grenouilles au bout, affluée d’un nez postiche probablement copié sur celui du concierge de Poudlard, mais ornementé d’une verrue elle-même embellie d’un poil long et frisé ; dont elle avait eu le plus grand mal à se débarrasser. Pendant les deux semaines qui avaient suivi, elle avait gardé une trace rouge à l’endroit où la glue extra-forte du postiche avait fait honneur à son fabriquant.

Pour ces raisons donc, Ava essayait de se comporter en jeune femme de la haute société civilisée, et se contentait la plupart du temps de répondre un « Non, merci » qu’elle n’espérait pas trop rempli de regrets à chaque fois qu’on lui en proposait. C’était la règle qu’elle s’était fixée… Mais qui se rappelle des règles, à une heure du matin passée, pieds nus dans un jardin, après avoir vidé la moitié d’une bouteille de leur mélange spécial, « Likeur Eksploziv’ » (ils devaient en avoir bu une bonne quantité quand ils avaient décrété son nom) ? Elle avait déjà transgressé suffisamment de règles ce soir pour s’arrêter maintenant. « Moi ! Moi, moi, moi ! » s’écria-t-elle, sautant comme une enfant, abandonnant momentanément sa serviette dans l’herbe fraîche. Se ruant sur les pilules, elle en attrapa une pleine poignée, et en sélectionna une parmi celles-ci. Une petite, violette, toute dure et brillante. Mettant la dragée dans sa bouche, elle jeta les autres pilules dans l’air, comme une pluie de confettis qui font mal lorsqu’ils touchent la tête. « Ah, ah, ah, regardez ! Il pleut beau ! » La blague fit d’autant plus d’effet à Ava lorsqu’elle réalisa qu’elle avait fait un jeu de mots à son insu. Le talent, ça ne s’improvise pas… Et même déconnectée comme elle l’était à présent, Ava ne put s’empêcher de ressentir un peu de fierté. Pas tout le monde à Poudlard n’était capable de tels accomplissements.

« Boursin » fut le seul mot qu’Ava comprit de la phrase ensuite prononcée par Vida. Avoir bu lui donnait faim à elle aussi, mais elle n’était plus capable d’exprimer ses envies, parce qu’elle n’en était pas vraiment sûre. Elle ne savait pas si elle avait faim. C’était peut-être juste une impression. Tout tournait si vite… Et la pluie avait déjà cessé ? « Le microclimat anglais est des plus étonnants… Enfin il est bizarre quoi. Pas vrai ? » Mais personne ne répondit, alors Ava poursuivit : « Oui, vous avez raison… Maintenant Boursin ! » Ni une ni deux, elle avait déjà dégainé sa baguette magique, la sortant d’un geste trop vif, envoyant une gerbe d’étincelles vers un arbre proche. « Regardez ! Y’a un feu d’artifice dans ma poche ! » Partant d’un fou rire, elle essaya de lancer le sort Accio Boursin, mais sans grand succès.

« Boursin ! Boursiiiiin ! Boursiiiiiiin ! » Décidément, il ne venait toujours pas. Déçue pour son amie qui avait faim, et pour elle-même qui était de plus en plus persuadée qu’elle avait faim, malgré les incohérences météorologiques, Ava se rapprocha de ce qu’elle croyait être Vida, mais était en réalité Léopoldine : « Pas grave pour le b… b… Boursin. Je vais te trouver des champignons. Et après on retournera danser. Tu feras l’homme et je ferai la femme. » Pour rien au monde elle n’aurait fait l’homme, même clairement défoncée. Question d’honneur. « Léopoldine ! Tu crois que Jean-Pierre aime ça, les champignons ? » Puis, dans l’oreille de ladite Léopoldine, qu’elle croyait toujours être Vida : « Même s’il aime ils ne seront que pour toi ! T'es ma copine. »
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